Finalement la dalle ce sera plutôt le samedi 16 mai.

Sinon aujourd'hui, eh bien les charpentiers ont dû casser un peu le travail des maçons dans le cellier pour pouvoir faire passer ou poser des poutres maîtresses.

Notre plancher ou dalle d'étage est déjà sur place. Mais encore en kit.

Sinon les quatre autres pommiers sont en fleurs, comme l'est toujours ma gorge, la mérule n'a pas quitté la place et j'en ai marre. Malgré tout, je suis parti à la chasse aux sacs de chaux pour la dalle cet après-midi et ce n'est pas chose facile quand on habite Saint-Lô. Il est plus aisé de se procurer des billes de Pschit expansé, qui doivent arriver mercredi prochain.

Avis à la population

Le coulage de la dalle se fera le 8 ou le 16 mai (info à confirmer en fin de semaine, mais plutôt le 16)
Vous qui avez de gros biceps, oui vous, rejoignez-nous !
Autrement dit, si vous avez envie de voir comment faire une dalle en schiste expansé avec un béton de chaux, ben on veut bien un coup de main.
Merci

Pardon, pardon, j'ai parlé trop vite. Mon envoyée très spéciale m'a ramené des photos exclusives et il faut bien l'admettre, le charpentier ne craint pas l'humidité. Finalement, les travaux ont bien avancé malgré ces deux jours d'averses voire d'orage. Des étais ont été mis en place car les murs en pisé seront compactés en atelier et non sur place, si l'ossature veut pouvoir avancer, il lui faut être soutenue tant que le pisé n'est pas là. Le montage du plancher va pouvoir commencer, probablement la semaine prochaine.

Alors voilà, ça fait trois jours que je suis au lit quasiment non stop, donc c'est pour ça que vous ne voyez plus rien. Une méchante bactérie s'est installée dans ma gorge provoquant une belle angine, fièvres, frissons, suées, nausées et autres réjouissances. De toute façon, avec le temps pourri de ces deux derniers jours, il n'a pas dû se passer de grands bouleversements sur le chantier. Très vite la suite j'espère.

L'ossature du bureau est terminée dans ses grandes lignes.

Les graffiti des charpentiers, à défaut d'être rigolos, sont nettement plus professionnels que ceux des maçons.

Un des 5 pommiers ayant survécu est joliment fleuri.

Madame à la place de son futur évier.

Jouons à la maison forestière (ou aux légos)

L'ossature de ce qui sera le sol du bureau est terminée et son mur nord attend sagement d'être mis en place sur la plateforme.

La touche design

Notre escalier en bloc béton, très tendance sur les chantiers d'auto-construction, a été réalisé par un jeune designer groisillon. Nous contacter pour plus d'infos (il fait aussi des mini-palettes très classes pour la déco).

L'ossature avance à petits pas.

On devine les espaces entre lesquels viendront s'insérer nos bottes de paille.

Nous entrons dans une nouvelle dimension, la verticale :

Spéciale dédicace pour Anton

Le sandwich ci-contre représente la base de l'ossature. Sous la lisse de pin douglas, une compribande qui assure une isolation thermique en épousant les irrégularités du chaînage en béton. Sur ce chaînage, une barrière étanche en plastique qui empêchera la sournoise humidité de pénétrer dans l'ossature si jamais elle avait le toupet de vouloir remonter par capillarité dans les soubassements de parpaings.

Nos soubassements ont fini d'enfiler leur chaussette de liège, ils peuvent affronter les rigueurs météorologiques à venir. Vive le MAP et merci Patrice. Les premières solives sont en place et les lisses commencent à s'installer.

Le bureau se pose sur ses pilotis.

Le Hérisson est dans la place

Et voilà, une matinée aura suffi pour mettre en place quelques dizaines de tonnes de 20/40 sur une épaisseur de plus de 40 cm.

D'aucuns diront que nous avons choisi la facilité et que si on avait été des vrais de vrais autoconstructeurs couillus, on aurait tout fait à la brouette, mais c'est tellement beau de voir une pelle à chenilles manoeuvrer, on ne s'en lasse pas.

Plus sérieusement, j'ai fini de poser du liège sous les futures portes vitrées (a priori ça tient), les maçons devraient pouvoir couler leurs appuis demain.

Le plombier et l'électricien sont passés et ils ont mis tout un bazar de gaines, c'est le fouilli, il va falloir me ranger ça !

Le coffrage pour le premier mur en pisé a été mis en place et les derniers poteaux ont été coulés. Les deux poteaux qu'on voit sortir de terre ici accueilleront les montants sur lesquels les panneaux solaires seront posés.

Jouons encore !

Qu'est-ce que c'est ?

A - Une tranche de Napolitain.

B - La mâchoire d'un dinosaure fraîchement décongelé.

C - Une isolation de soubassements par l'extérieur.

(J'ai malgré tout posé du liège à la demande des maçons à l'emplacement des futures portes, ils vont couler des appuis béton et ils veulent limiter le porte à faux ; j'espère qu'il sera encore en place demain mon liège, avec toute cette flotte et cette gadoue, je n'ai pas eu le temps de faire dans la dentelle.)

Jouons un peu !

Ce petit graffiti ornant l'un des chaînages a été réalisé aujourd'hui par l'un des maçons. Comment l'interprétez-vous ? Moi je penche pour "Commencent à nous casser les c......... avec leur baraque !" Qu'en pensez-vous ?

La maison parée de notre géotextile, les plus futés d'entre vous ricaneront en se demandant pourquoi je n'ai pas pris du 2 m de large alors que ça existe. Ben je ne le savais pas voilà tout. Sinon des tuyaux d'évacuation et de ventilation ont fait leur apparition aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous avons posé du géotextile sur le remblai. Avec le soleil, ça fait réverbération et on a attrapé des coups de soleil. On a un peu terrassé à l'ancienne aussi. Mais y a pas de photo parce qu'on a oublié l'appareil.

Chers amis, j'ai capitulé. Je sors de chez le terrassier à qui j'ai confié la réalisation du hérisson. Il nous livrera, déposera et étalera le caillou à l'aide de ses machines formidables qui économiseront nos petits bras.

Et pourquoi, prétentieux que nous sommes, n'aurions-nous pas nous aussi notre grosse boulette ? Pourquoi échapperions-nous à cette règle qui veut qu'on fasse une connerie à un moment ou à un autre. Toutes les vieilles légendes de chantier qu'on rumine à la veillée ont toujours leur anecdote désastreuse. Bon ben pour nous, ils ont coulé beaucoup trop de béton sur le chaînage (au moins 10 cm), voilà. Mais l'erreur a été réparée, ils ont meulé le surplus (les pauvres, la soif que ça a dû leur donner) et recoulé du béton.

Le cellier, c'est fait.

Le chantier, au sens propre comme au figuré.