dimanche 31 mai 2009

Vu de loin, ça pourrait ressembler à une chape de finition.
Non, ce n'est pas la surface de la Lune, mais mon ragréage en cours.

Ragréage (mon vocabulaire s'enrichit de semaine en semaine)

Le mélange n'ayant pas toujours été très homogène, la surface de la dalle comportait de nombreuses zones où les billes de schiste n'étaient pas solidaires les unes des autres en surface. Je me suis donc lancé dans un ragréage hier. Je n'ai eu le temps de faire que la moitié de la surface totale environ. Je finirai le week-end prochain, de toute façon, je préfère attendre que les échafaudages des charpentiers qui assemblent le plancher aient disparu.

jeudi 28 mai 2009


Le plancher avance, plus lentement et de façon moins spectaculaire que l'ossature certes. Mais les charpentiers ont quelques difficultés, de nombreuses planches font plutôt penser à des hélices suite au passage en séchoir. Cependant, la réserve pour le conduit du poêle et le palier sont franchis. Les premières planches commencent à reposer sur la maçonnerie du cellier.

dimanche 17 mai 2009

Aujourd'hui, Gégène et Jacquotte nous ont apporté leur caravane. Les charpentiers vont pouvoir déjeuner au sec et nous allons pouvoir améliorer nos séances de bricolage.

The schiste team from SM2B

Merci Mimi pour cette jolie photo.
Vivement la douche.
Isabelle, là on dirait qu'elle ne fait rien mais ce n'est pas vrai. Poseuse de géotextile le matin, cantinière de campagne le midi et ratisseuse de dalle l'après-midi.
Greg, qui aime coincer la bulle (du niveau) en carressant les billes de schiste. Tu vois,... la dalle il faut la tirer mais pas trop vite.

Patrice porte pour vous une jolie brouette jaune de chez Mademoiselle N. Comme lui, adoptez le masque qui sera l'accessoire idéal pour le coulage de toutes vos dalles à la chaux hydraulique.
A la brouette, Damien, alias Lulu. Craignant que Bernard ne redémarre plus jamais, il est allé chercher Betty, une autre bétonnière, qui au final est restée en coulisse dans son camion. Compagnon de nos galères, il était déjà présent au moment du naufrage du maniscopique dans nos soubassements.
Devant l'inertie de Bernard, nous sommes allés emprunter la petite bétonnière du voisin que Sébastien a prise en affection immédiatement. Lui et elle ont eu un rendement phénoménal. Encore merci les Perchés. Pour suivre leur chantier de vrais autoconstructeurs, cliquez là-dessus :http://http://stebanie.blogspot.com/
Olivier, raccord avec les sacs de chaux grâce à son t-shirt Saint-Astier, qui a su retrouver les bonnes grâces de Bernard la bétonnière grâce à une bougie neuve. Une fois celle-ci en place, il nous a concocté quelques centaines de litres de préparation. L'après-midi a été beaucoup plus productive que la matinée du coup. Si vous voulez voir son chantier à lui et rire un peu, cliquez ici : http://www.dailymotion.com/relevance/search/maison+%C3%A0+vendre/video/x729tf_maison-a-vendre_fun
L'ami David, peut-on réparer Bernard ? Oui on peut ! Bernard, c'est une bétonnière d'un âge respectable, capricieuse et un peu diva qui n'a pas voulu démarrer avant qu'on lui change sa bougie, sur les coups de 11 h 00. Enfin bref, il nous fallait également un expert en mécanique mais qui, là non plus, ne rechignait pas à déverser adroitement moultes boursoules de préparation.

Pour les dosages de notre gâteau de billes de schiste expansé à la crème de chaux hydraulique, Monsieur F, dit the brain, ou docteur de chantier. Mais ne croyez pas que seule la théorie l'intéresse, il n'est pas en reste en ce qui concerne les manutentions de brouette.

La dalle est coulée

Le samedi 16 mai restera dans les annales de l'histoire de notre maison. Jugeons-en :

Mais nous n'aurions pas faire tout ça sans nous entourer d'experts en tout genre.

vendredi 15 mai 2009

Branle bas de combat

Tout le monde au taquet demain, on coule la dalle. J'ai fini de poser mes bastaings à 21 h 45 ce soir, espérons qu'ils sauront se tenir et que la météo sera clémente.

mercredi 13 mai 2009

Perfide, la pluie menace à chaque minute, inquiets, les charpentiers ont tout bâché.

Malgré tout, on commence à avoir une bonne représentation de ce que sera notre nid.

lundi 11 mai 2009

Le plancher avance. Sera-t-il suffisamment avancé samedi pour nous couvrir en cas de pluie au moment de couler la dalle ? Mystère et boule de gomme.


En tout cas, si un jour on décide de démonter la maison pour la reconstruire ailleurs, on n'aura pas trop de mal à refaire le cloué décalé, tout est numéroté.



dimanche 10 mai 2009

Encore du liège





Ce week-end, en prévision du suivant qui devrait voir la dalle se couler, nous avons posé la bande de liège qui crée une rupture entre la dalle et les murs de soubassement. Simon était au maillet, Isabelle et Sébastien (encore merci) au niveau et à la colle. Pendant ce temps-là, je bouchais un trou pour en creuser un autre car la ventilation du hérisson du cellier donnait dans la dalle au lieu de donner dans le hérisson, c'est plutôt ballot.

jeudi 7 mai 2009


Le plancher est en route. Voilà les premières lames du fameux plancher cloué/décalé qui s'assemblent. Là il est posé à l'envers sur l'estrade de travail des charpentiers, il faut imaginer les créneaux au-dessus de notre tête.

Il faudrait peut-être songer à s'occuper du gazon.

mercredi 6 mai 2009


Le schiste expansé est arrivé ce matin. 6 big bags de 1,5 m3, chacun remplis d'espèces de petites crottes brunes. Ils serviront à confectionner la dalle isolante qui est toujours prévue pour le 16 mai.

Ils ont également solidarisé tout ce qui permettra d'accueillir le plancher avec l'ossature du rez-de-chaussée.




Pour conférer un peu plus de stabilité à l'ensemble qui n'est encore que partiel, les charpentiers ont fixé autant de pare-pluie (l'Agepan) que possible.

lundi 4 mai 2009




Sinon, Isabelle est entrée en guerre avec la renouée du Japon. Cette plante pas si désagréable que ça d'apparence a la mauvaise habitude d'envahir tout espace disponible et la particularité de repousser à partir de presque rien, même si ce presque rien est enfoui très profondément. Invasive, elle est partie de l'angle de notre talus et a déjà colonisé tout le long de la route. On suppose que ce sont des travaux de terrassement antérieurs (voirie, EDF,...) qui ont amené cette belle saloperie sur notre parcelle.

Ce week-end, on a joué les terrassiers d'avant-guerre, histoire de rendre la pose du drain plus facile quand le moment sera venu. On a également commencé à poser de la nappe drainante (façade sud et ouest) qui servira à faire ruisseler idéalement les eaux perfides vers le futur drain, mais j'espère qu'on ne me la fera pas enlever. En effet, elle a des picots de haut en bas, ce qui fait une surépaisseur de 0,5 cm par rapport au liège et je ne suis pas bien sûr de mon fait, rapport au bardage. J'attends le verdict des charpentiers.